Prix « Reporters d'Espoirs » en 2004.
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La journaliste Annick Lacroix, dépeint dans son livre « Douze Femmes qui soulèvent le Monde » d’exceptionnels portraits de femmes.
Elle part à travers le monde à la rencontre de femmes, jeunes ou âgées qui ont un parcours de vie étonnant. Ce chemin de vie est tracé par des souffrances pour certaines, ou par une volonté inouïe de changer le monde pour d’autres.
Par exemple la jeune colombienne Sandra Sanchez, surnommée la « muchachita du Paradis » « El Paraiso » en espagnol étant le nom d’un grand bidonville où elle vit près de Bogota.
Sandra était toute jeune lorsqu’elle a pris la décision d’aider son prochain. Elle a porté secours à des personnes âgées qui ne pouvaient pas se nourrir tant ils étaient pauvres. Elle allait chercher des fruits et légumes à la fin du marché et leur donnait. Sandra est une leader, déléguée de sa classe, elle a le sens des responsabilités et met à profit son talent : l’élocution facile. Elle parvient alors au fil des années à créer un centre pour les personnes des bidonvilles. Ce centre, Oasis, permet aux enfants d’accéder aux livres, c’est aussi un lieu chaleureux, où la volonté d’une jeune fille de vouloir changer les choses a permit à de nombreuses personnes d’être heureuses, bien que pauvres.
Sandra, par son parcours démontre que rien n’est impossible, de notre petite place on peut améliorer la vie des gens qui souffrent.
« La vie est un passage très court, dit-elle. Il faut en profiter pour donner le plus possible aux autres, laisser quelque chose dans le coeur des gens, l’illuminer. Chacun peut le faire là où il est. »
Puis il y a Yvonne Chami, qui s’est battue avec force, sans rien au départ pour les handicapés au Liban, elle a crée le « Sesobel ». Elle donne de l’Amour.
Lotti Latrouss soigne les personnes atteintes du sida à Abidjan. Elle a crée trois centres, « Espoir », dont un dans lequel est peint sur le mur « Celui qui sauve une vie sauve toute l’Humanité ».
Christine Lehot aide les enfants grâce à son association « Méharées ».
Simone Houlbert en Equateur et Luci Moreen au Nicaragua aide les enfants à mieux se nourrir.
Anne-Marie Salomon, au Mali a crée un hôpital, notamment pour les touaregs et les femmes enceintes.
Danièle Mane a perdu sa fille, Kareen, otage au Tadjikistan et décédée en 1997. Danièle a alors crée la fondation « Kareen Mane », en hommage à sa fille, pour venir en aide aux enfants démunis dans plusieurs endroits de la planète.
Ghislaine Lociero a mis en place un projet agricole et de pêche au Cambodge après les années 1990.
Au Kurdistan, Domitille Lagourgue a reconstruit des villages dans les montagnes avec « Mission Enfance ».
Lorène Russel, battue et humiliée étant enfant, est la fondatrice de « L’enfant Bleu » qui vient en aide aux enfant maltraités.
Enfin Marie de la Sourdière a crée à Manille une ONG, « THEA » pour les femmes des bidonvilles. Grâce à elle, une centaine de femmes travaillent en tant que couturière, indépendantes elles ont un salaires tous les mois.
Ces récits sont plus authentiques et précis une fois lu sous l’écriture d’Annick Lacroix, qui émet un point de vu très intéressant sur l’aide humanitaire et notamment sur l’humanitaire tel qu’il est aujourd’hui, professionnalisé et moins humain.
Mais les portraits de femmes qu’elle nous offre, si singuliers et exceptionnels donnent encore plus de motivation et d’envie de faire de même, c’est-à-dire donner de soi aux autres, humblement, être présent de toute son Âme sur cette Terre, là où il y a besoin, sans jugement ni apriori. Juste tendre la main avec Amour et compassion, car « l’autre c’est moi. S’il souffre, je souffre »… Comme l’a dit E. Kant « L’inhumanité infligée à un autre détruit l’humanité en moi. »
Il n’y a besoin de rien pour aider l’autre, pour améliorer ce Monde sur lequel nous vivons tous, on peut partir de rien, rien de matériel, il suffit de se donner les moyens, d’avoir la volonté, d’être confiant, et surtout d’être Amoureux des gens…
Tout est possible avec l’Amour.
